Education Environnementale sur l’eau pour les communautés

Il en ressort de cet exposé que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) 2000 – 2015 qui visaient entre autres la Réduction de l’extrême pauvreté ; la Réduction de la mortalité infantile et la Lutte contre plusieurs épidémies n’ont pas pu être atteints car n’ayant pas pris en considération les questions environnementales telles que les Émissions de gaz à effet de serre ; l’Accès à l’eau potable et la Gestion des ressources en eau. Ce qui a poussé les Nations Unies à passer des OMD aux ODD (objectifs pour le Développement Durable) qui prennent en compte le développement économique, le respect de l’Environnement et les égalités sociales. Ainsi, les ODD ont consacré tout un chapitre à l’eau, notamment dans son objectif 6 qui vise à « Garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable » d’ici à 2030. Pour cela un ensemble de cibles avec des indicateurs potentiels ont été mis sur pied visant entre autres à avoir le contrôle en fonction de l’évolution de la situation tenant compte des proportions des populations. Ces cibles se résument en l’accès équitable et universel à l’eau potable à un coût abordable.

Cependant, rendu en 2022 les indicateurs à mi-parcours montrent que ces objectifs sont loin d’être atteints. Ainsi, en 2030, ces objectifs risquent être reconduits en 2050 ou en 2100 voire plus. Ce qui permet de s’interroger sur  l’éducation pour une meilleure compréhension de l’utilité de l’eau et partant, du rôle des ONG. Autrement dit, comment les ONG utilisent-elles les ODD pour tenir comptable les gouvernements ? Plusieurs ONG par le passé se sont illustrées dans la tendance à l’alliance et aux plaidoyers larges. Actuellement on assiste à la monté des associations telles que AQUAFRIK qui fait un peu plus d’efforts à travers les sensibilisations et de multiples meeting. Si toutes les ONG/associations ne se mobilisent-elles pas, c’est par manque de crédibilité des processus officiels de mise en œuvre ; manque de capacité, de financements et de temps ; répartition des rôles pas claire entre secteur public, privé et ONG ; manque de communication entre ONG internationales, nationales et locales.